Pendant l’examen vous serez allongé sur la table de radio.
Le produit sera le plus souvent introduit dans la vessie à l’aide d’une sonde par l’urèthre (cystographie rétrograde chez la femme ou l’homme). Ce moment peut provoquer une sensation d’irritation.
Les radios sont d’abord réalisées pendant le remplissage de la vessie.
Dans un second temps, pour étudier l’urèthre, des clichés seront pris au moment où on vous demandera d’uriner dans un récipient tout en restant sur la table de radio.
La durée de l’examen de cystographie rétrograde est de 45 à 60 minutes.
Toute exploration médicale sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales comporte un risque de complication.
Le sondage ou la ponction peuvent provoquer un malaise sans gravité et très transitoire.
Le risque d’infection des urines est très faible et pourra nécessiter un traitement antibiotique. Il est très rare de blesser l’urèthre au cours de ce geste : ceci pourrait provoquer un petit saignement.
Exceptionnellement, et un certain temps après l'examen, le sondage peut provoquer chez l'homme un rétrécissement de l'urèthre.
La coloration des urines due à un petit saignement de la paroi vésicale est banal et sans aucune gravité : une réelle hémorragie dans la vessie comme un saignement autour de la vessie sont tout à fait exceptionnels, mais ils peuvent conduire à une intervention.
La fuite de produit autour de l’urèthre ou de la vessie au moment de l’injection est rare et sans gravité. Exceptionnellement, si elle était importante, elle pourrait nécessiter la prescription d’un traitement antibiotique.
Les réactions allergiques après l’injection de produit iodé sont possibles, mais elles restent très exceptionnelles et sont le plus souvent sans conséquence.
Les germes présents dans la vessie pourraient remonter vers les reins et provoquer une pyelonéphrite aigue.